Découverte et initiation à la recherche

Un seul semestre nous sépare du M2, une année du mémoire de fin d’étude à produire à l’issue de celui-ci. C’est dans cette optique-là, que deux semaines de cours entièrement consacrée à l’UE  “Méthodologie de la recherche en SHS” nous ont été dispensées.

Au cours de cette période, nous avons pu rencontrer différents chercheurs du laboratoire VIPS² ainsi que des doctorants en formation afin qu’ils nous présentent leurs différents travaux mais aussi pour qu’ils nous livrent leurs expériences dans le domaine de la recherche. Ce temps pédagogique fut un moment riche d’échanges et de précieuses informations concernant un secteur encore méconnu par les étudiants. Enfin, il fut aussi l’occasion d’aborder les défis actuels et les problématiques rencontrées dans ce milieu. 

Parmi les chercheurs qui sont intervenus auprès de notre promotion, vous trouverez :

Hugo Bourbillères, maître de conférences au STAPS de Rennes, dont l’intervention nous a permis de découvrir la méthode inductive et la théorie ancrée qu’il a utilisé pour sa thèse ayant pour sujet les impacts des évènements sportifs parisiens.

Nolwenn Chesnais dont le contenu du cours  a permis une réflexion relatif au cheminement d’une thèse (pourquoi en faire une ? comment la débuter ? quels financements ? quel encadrement ?) et sur le lancement de celle-ci avec le choix du champ disciplinaire dans lequel inscrire la thèse et le travail de revue de littérature. 

Céline Chanteau nous a parlé de sa thèse sur les masculinités dans le contexte actuel où l’on se concentre davantage sur les différences entre genre. Son idée est de voir qu’il existe différentes manière d’exprimer la masculinité et donc différentes manières d’appliquer les stéréotypes habituellement attribués au sexe masculin.

Max Raulin nous a fait part de son approche du sport, en s’intéressant à l’histoire de celui-ci à la télévision pour sa thèse. On a pu échangé avec lui sur la difficulté en recherche, à délimiter le champ de travail (périodes, sources…) et parvenir à sélectionner le plus pertinent.

Anne Morillon a effectué la présentation du projet  PRECAPSS (dont Pierrot fait partie)  qui lie le laboratoire VIPS² à  l’IREPS (Instance Régionale d’éducation et de promotion de la santé). L’étude se veut d’analyser les effets de la mise en place d’activités physiques et sportives pour des personnes cancéreuses. Nous avons pu découvrir la méthodologie de recherche retenue pour cette étude (immersion avec des entretiens semi-directifs + observations flottantes et participantes).

Gaëlle Sempé, maître de conférences au STAPS de Rennes, nous a sensibilisé sur une étape primordiale de la recherche à savoir l’observation. Au programme, une brève présentation de différents outils d’analyse avant de nous éclaircir sur une méthode en particulier : le carnet ethnographique,  qui s’apparente à un “carnet de bord” qui ne doit pas quitter le chercheur lors de son étude. Plusieurs questions ont été abordée au cours de cette intervention concernant l’usage de cette méthode (Comment noter ? Quoi noter ? Quand ? etc).

Manon Eluère nous a parlé de son travail de thèse sur la diversité culturelle et de son impact au sein d’équipes de haut-niveau. Elle nous a expliqué le travail de définition de l’objet de recherche (regard sur toutes les définitions posées jusque-là) et présenté ces premiers « résultats ».

Ainsi, ces différentes méthodes de recherche, impliquant différents champs d’études (histoire, sociologie, psychologie…) des STAPS, doivent nous aider à entamer notre projet de mémoire, projet finalisant notre master. Cette année, nous devons d’ores et déjà réfléchir aux possibles sujets, groupes étudiés et méthodologies que nous pourrons utiliser pour notre mémoire (aller voir entretiens/Stage).

Anesse et Clara

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