Expérience de stage #3

Pierrot Angonin : Stagiaire au sein du laboratoire VIPS² / hôpital de jour Donald Winnicott de Saint Malo, en pédopsychiatrie.

Dans le cadre de notre série portant sur la présentation des étudiants du Master 1 et de leur expérience de stage. Nous avons rencontré Pierrot afin qu’il nous livre son ressenti.

Bonjour Pierrot ! 

Peux-tu te présenter brièvement et nous expliquer ton choix pour le master DISC ?

Bonjour, je m’appelle Pierrot Angonin, j’ai 22 ans. Je suis originaire de la Loire où j’ai effectué l’ensemble de ma scolarité. Je suis titulaire d’un baccalauréat en économie et sociale avant de m’orienter dans les sciences du sport où j’ai validé une licence en STAPS mention éducation et motricité. Amateur de sport, je pratique du volley-ball mais aussi du triathlon. Concernant le choix du master DISC, cela c’est fait assez naturellement de part mon attrait pour la sociologie et d’une autre pour le sport, domaine d’étude que j’affectionne particulièrement.


Où effectues-tu ton stage? Pourquoi ce choix ?

Mon stage s’effectue au cœur du laboratoire VIPS². Le choix de la structure est motivé par différentes raisons. D’une part, l’opportunité d’intégrer une équipe de chercheurs s’offrait à moi, d’une autre, j’étais curieux de découvrir le monde de la recherche . De plus, cela fait suite à mon engagement en troisième année de licence où j’avais réalisé un stage au sein de l’unité de recherche de mon université d’origine. Je précise que je fais partie de l’étude PRECAPSS (Promotion de l’activité physique en direction du public sédentaire en situation de précarité) et que mon stage se déroule réellement à l’hôpital de jour Donald Winnicott de Saint Malo, en pédopsychiatrie.

Est-il en lien avec ton projet professionnel ? Si oui, en quoi ? Quelles compétences penses-tu qu’il va t’apporter ? 

Il n’est pas vraiment en lien avec mon projet professionnel, disons que je vois plus ce stage comme une aubaine pour développer certaines compétences que j’apprécie  telles que la culture général, la réflexion scientifique afin de comprendre et essayer de résoudre un problème ou un questionnement… En revanche, compte de tenu de la situation précaire de la recherche dans les STAPS, je ne compte en aucun cas en faire un réel projet dans le cadre de mon insertion professionnelle. Enfin, mes compétences sont malheureusement très restreintes pour le moment parce que je n’ai pu faire que deux jours à l’hôpital et ma revue de littérature est plutôt complexe car les écrits en psychiatrie en lien avec les STAPS sont limités et je ne vous parle pas de la pédopsychiatrie…

Ce stage te donne-t-il des idées pour le travail de mémoire à rendre en M1 et/ou en M2 ?

Bien sûr qu’il me donne des idées pour mon M2. Des idées de projets en lien avec la structure émerge dans mon esprit. Disons que le personnel est demandeur d’idées et de solutions pour organiser et proposer de l’activité physique qui réponde aux besoins et aux problématiques du public suivi. Dans cette optique-là, je souhaiterais faire de mon mémoire de M1 et M2 un “petit pas” utile des STAPS en pédopsychiatrie.

Quelles sont tes missions ? Est ce que cela correspond à tes attentes ? As-tu eu des surprises ?

Mes missions sont donc de créer du lien entre l’hôpital de jour et les services de la ville, pour imaginer et concevoir une offre d’activité physique pour ces enfants qui en sont demandeur. Il y a cependant l’aspect financier qui représente un frein important au développement de l’activité physique dans l’établissement. En effet, cela représente un montant conséquent pour la structure. L’encadrement de l’activité physique en pédopsychiatrie étant très coûteux (un adulte pour maximum 2 enfants).. Cette réalité économique reflète assez bien les difficultés que l’on peut rencontrées une fois dans le monde professionnel.

As-tu un rendu spécifique à fournir à la structure d’accueil et/ou de formation ?

Je n’ai pas réellement de rendu spécifique à fournir  tout du moins rien n’a été décidé avec mes tuteurs de stage Stéphane Héas  et Anne Morillon  mais étant donné que je suis rémunéré dans le cadre du stage, j’en déduis par moi-même qu’ils exigent un retour par la suite. 

Est ce que cela correspond à tes attentes ? As-tu eu des surprises/fonctionnement ?

Je reste mitigé sur la question. Le contexte actuel veut que le suivi des tuteurs de stage ne soit pas optimal. La quantité de travail demandée aux chercheurs les engagent parfois sur des appels d’offres qui sortent de leurs spécialisations individuelles. Ce qui fait que je suis très ou plutôt trop libre et peu guidé, dans un terrain qui m’est inconnu. C’est une situation qui n’a fait que retarder le début de mes travaux faute d’avoir les bons réflexes d’investigations. En revanche, les stages en laboratoire de recherche restent cependant une grande opportunité pour les étudiants de découvrir un univers différent et formateur.

Les liens avec la formation, quels apports pour toi ?​

A vrai dire, cette année scolaire m’a permis de comprendre et découvrir une autre conception du sport plus ouverte et dionysiaque. Je me positionne dans cette réflexion concernant l’utilisation de l’outil sport en pédopsychiatrie.

Pourquoi recommanderais-tu ton stage à d’autres étudiants ? Pourquoi pas ?

Je recommande ce stage dans la mesure où celui-ci permet d’avoir un panel plus élargi quant à l’utilisation du sport dans des domaines qui nous sont parfois méconnues ici en l’occurrence la pédopsychiatrie. Toutefois, il faut prendre en compte la non professionnalisation de celui ci.

Propos recueillis par Maxime et Anesse.

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