David Le Foll, enseignant-chercheur au sein du laboratoire VIPS² de l’université de Rennes 2.
Lors du 1er semestre, nous avons rencontré de nombreux acteurs qui font le champ sportif français, parmi eux, David Le Foll, enseignant-chercheur au sein du laboratoire Violence, Innovation, Politique, Socialisation & Sports (VIPS²) de l’université de Rennes 2. Nous l’avons interrogé sur son parcours et son intervention auprès de notre classe.
Pur produit de l’université de Rennes 2, David Le Foll y a effectué l’ensemble de ses études en STAPS de la licence débutée en 1996 jusqu’au doctorat avant de voler de ses propres ailes lors d’une courte période durant laquelle il est “parti pendant 6 mois en post doctorat au Canada”. A son retour, il a passé le concours d’ingénieur d’études, lui permettant d’obtenir un poste dans l’analyse de bases de données à Rennes 2, fonction qu’il occupera pendant 4 ans. Par la suite, il exerça en détachement à l’EHESP (École des Hautes Études en Santé Publique) où il fut “responsable d’un département d’évaluation de la formation”. Enfin, il est depuis 2013, maître de conférences à l’université de Rennes 2 au sein du département de l’UFR APS.
Bonjour Monsieur !
Suite à la présentation de votre parcours,pouvez-vous nous indiquer quel était le sujet de votre doctorat ?
La thématique abordée lors de ma thèse est celle de l’influence des attributions causales sur la persistance face à l’échec, c’est-à-dire comment les sportifs expliquent leurs échecs et quelles influences cela a sur leurs persistances.
Comment avez-vous adapté vos sujets d’études à la thématique du master DISC ?
J’ai toujours donné des cours depuis 2013 aux étudiants de master, notamment au Master SSSATI (DISC aujourd’hui). L’avantage c’est que mes thématiques d’enseignements qui portent sur la gestion de groupe et la psychologie sociale, sont très transversales à l’ensemble des masters et finalement en terme de gestions de groupe que ce soit du côté du master DISC ou celui du master Management, à part les exemples bien précis, la manière dont fonctionne les groupes, c’est la même chose. Donc, je n’ai pas forcément adapté la thématique de l’intervention au master DISC, j’ai adapté les exercices ou les exemples mais la thématique de la gestion de groupe, ça n’a pas évolué. Cette année, j’ai accentué un peu plus sur la vulnérabilité notamment sur l’estime de soi, la qualité de vie avec l’exemple de l’obésité car il y avait une demande des étudiants de l’année précédente à ce propos.
Pouvez-vous nous faire part de votre rôle de tuteur de stage ?
Tout d’abord, on accueille très peu d’étudiants en stage au laboratoire. Cette année, je vais avoir un stagiaire (Kévin) que je vais intégrer à mes projets de recherches en cours, il va faire de la recherche avec moi, aller sur le terrain pour recueillir des données, apprendre à les traiter, intégrer le laboratoire pour les séminaires et les réunions d’équipe. Au fait, il est intégré à 100 % dans le laboratoire.
Votre domaine de recherche est-il basé sur l’obésité ?
Ma discipline de recherche est la psychologie et dans celle-ci, je m’intéresse à plusieurs concepts et un de mes terrains d’études, c’est les personnes en situation d’obésité. Mais c’est seulement un terrain d’étude, par exemple, je suis en train de monter un projet avec une collègue pour travailler avec les personnes cancéreuses. Bien sûr, tout cela en rapport avec l’estime de soi et la qualité de vie, les concepts psychologiques n’évoluent pas, contrairement au terrain d’étude. Pour le moment, c’est surtout l’obésité qui est en vogue, mais je travaille aussi sur les demandeurs d’asile et un autre projet avec la PJJ (Protection Judiciaire de la Jeunesse). Ce ne sont que différents terrains d’études tout en gardant mes concepts clés qui sont le bien-être, l’estime de soi…
Merci à Monsieur Le Foll pour le temps accordé.
Briac et Anesse


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