Lors du 1er semestre, nous avons rencontré de nombreux acteurs qui font le champ sportif français. Parmi eux, Carole Gomez, chargée de recherche sur la thématique sport et notamment sur les questions de diplomatie sportive à l’IRIS (Institut des Relations Internationales et Stratégiques).
Nous l’avons interrogée sur son parcours et son intervention auprès de notre classe. Après un baccalauréat scientifique et une licence de droit, Carole Gomez s’oriente, intéressée par l’histoire et le fonctionnement des institutions française européennes et internationales, vers un Master 1 en Droit européen et international à la Queen’s University de Belfast en Irlande du Nord.
A son retour en France, elle intègre Paris 2 Panthéon – Assas, un Master 2 avec un double cursus Droit international public – relations internationales.
Recherchant un emploi, elle est engagée comme stagiaire pendant un an à IRIS comme attachée de recherche. Elle découvre alors « un nouveau pan de la recherche, hors université ».
Forte de cette expérience elle est ensuite employée en qualité de juriste au Ministère des Sports au bureau du cabinet « qui est l’organe administratif rattaché au cabinet du ministre ». Suite à son expérience au sein de l’IRIS elle garde de très bons contacts et « rejoint le pôle sport, pour aider sur différents projets menés pour des commanditaires français comme européens ». Elle intègre alors l’IRIS en 2013.
Elle est alors amenée à travailler sur différents sujets au travers du prisme géopolitique : « les questions de corruption dans le sport, de trucages de match, de genre, d’inclusion sociale par le sport, ou même certains sports plus particulièrement. Cette réflexion s’est matérialisée à travers des travaux de différentes sortes : publications, conférences, études, rapports. »
A l’occasion du projet FAIRES (Faciliter l’inclusion sociale des réfugiés par le sport), financé par le programme Erasmus +, « François Le Yondre m’a contacté car il voulait à la fois en savoir plus sur les objectifs du projet mais également le dispositif et souhaitait que je partage avec les étudiant.es les réflexions/ problématiques que nous avions rencontré dans le cadre du montage du projet. »
L’intervention de Carole Gomez était alors articulée autour de 4 axes :
- Introduction à la géopolitique du sport
- Inclusion sociale d’un public réfugié par le sport
- Diplomatie sportive
- Sport et genre
Et avait un double-intérêt : « D’une part, cela permettait de sensibiliser les étudiant.es à une dimension géopolitique du sport de plus en plus importante » tout en nous faisant comprendre que, de par nos connaissances personnelles et professionnelles, nous avions des « bases déjà solides sur le sujet, qu’il suffisait d’articuler. »
« Cela permettait également d’autre part, d’avoir un vrai temps de discussion au sujet d’un projet en cours, d’avoir un regard critique sur celui-ci, qui permettait également de faire écho à ce qu’ils avaient pu expérimenter auparavant. »
L’intervention s’est mise en place autour d’une approche théorique et de travaux de groupe où « l’idée de ces modules était de faire toucher du doigt aux étudiant.es les objectifs, les limites, les contraintes des thématiques abordées » et où « l’objectif était systématiquement de comprendre les mécanismes présents derrière ces thématiques dont on entend régulièrement parler mais dont on est parfait bien incapables de mettre en avant les points saillants. »
Briac et Maxime


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